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 It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]

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Choi Jae Hwa
Choi Jae Hwa
MESSAGES : 26
ARRIVÉE : 28/06/2016
PSEUDO : Happy
AVATAR : Won Jong Jin
CRÉDITS : Queen Bee
MULTICOMPTE : Non
ÂGE : 23 ans
ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel
STATUT CIVIL : Célibataire
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MessageSujet: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptyJeu 30 Juin - 14:15

it's all coming back to me
Jun & Jae Hwa
Tu te consumes de l’intérieur, tu brûles et tu le gardes pour toi surtout (...) autrement tu passes forcément pour un con...

C’était la pause déjeuné et pour une fois je ne restais pas avec les gars. J’avais passé la matinée à bosser sur le moteur d’une vieille voiture, et j’avais pris la peine de me débarbouiller et de me changer. Chose que je ne faisais jamais, ce qui m’avait valu d’être charrié par mes collègues à propos d’une possible petite amie. Je n’avais pas de copine. J’avais connu des brunes, des blondes et même des rousses, mais elles m’avaient laissé froid et indifférent. Pas d’éclat ou de feux d’artifices alors que ces filles couvraient mon corps d’attentions délicates. Je voulais frémir et chavirer, mais je restais de marbre devant leurs silhouettes si bien dessinées. Elles étaient belles et je les touchais, je faisais glisser ma bouche sur leur peau, mes mains entre leurs cuisses. Pourtant, en moi, tout restait mécanique. Il n’y avait ni envie, ni passion. Je voulais ressentir quelque chose de plus fort, qui terrasserait tout le reste.

Alors je me retrouvais ici, après une conversation téléphonique avec ma sœur, qui m’avait par hasard laissé entendre que Jun y travaillait. Cette foutue bibliothèque. J’errais dans les rayons dans l’espoir de le croiser. Et après quoi ? Qu’est-ce que j’attendais de ma visite après toutes ces années sans nouvelles. Toutes ces années où je n’avais pas cessé de penser à lui, à ce que je lui avais fait. Il était le centre de toutes mes nuits écourtées par les cauchemars. On n’avait jamais été amis. Et pourtant j’étais là. Par culpabilité ? Par curiosité ? Je n’en savais rien. J’aurai du partir, essayer de tourner la page, de passer à autre chose, mais j’avais ce besoin vital de le revoir au moins une fois.

Je laissais mes doigts glisser sur la couverture des livres, n’échappant pas aux regards suspicieux sur mon blouson noir. Oui j’étais violent, oui je n’étais qu’un sale con, mais à cet instant précis, je n’étais plus qu’un gosse effrayé par un rayon de soleil. Je n’avais jamais eu de lumière dans ma vie, ou je ne l’acceptais pas. Je m’appuyais contre une étagère, mes bras croisés sur ma poitrine jusqu’à ce que mon regard tombe sur lui. Il était là. Avec son sourire. Ce putain de sourire qui avait déclenché tant de haine en moi. Ce regard qu’il portait sur moi qui me renvoyait l’image de ce que j’étais. Un petit délinquant trop sûr de lui, sans douceur, sans tendresse et surtout sans aucune once d’amour. Je me détestais et lui était tout simplement parfait. Il était beau, encore plus qu’avant, moi qui n’avais jamais posé mes yeux sur un mec. Trop fier pour ça.

Et il souriait encore et encore alors que j’avais brisé sa vie et sûrement ses rêves. Ce type me hantait depuis sept longues années et il était à peine à quelques mètres de moi. Qu’est-ce que je venais chercher vraiment ? Le pardon ? Je ne m’étais jamais excusé auprès de lui et je n’étais sûrement pas prêt à le faire aujourd’hui. Je n’avais jamais fait d’excuses à personne, elles restaient en général bloquées au fond de ma gorge. Ne jamais montrer ses faiblesses. Mantra à la con pourtant bien ancré dans mon esprit.

Il était accompagné et la présence de cet autre homme me faisait bouillir. Tout ce que j’éprouvais quand il s’agissait de Jun était bouleversant d’incompréhensions et faisait décoller mon cœur. Ça venait de mes entrailles, de partout à la fois et j’étais perdu au milieu d’une tempête.
Je voulais qu’il se retourne, qu’il me voit, qu’il m’insulte, qu’il me hurle dessus, qu’il me mette une droite. Je le méritais. Je voulais qu’il me brise à son tour qu’il me fasse ressentir quelque chose. Il avait été le seul à me faire ressentir cette puissante terreur lorsque je l’avais vu en bas de ces escaliers.

Je t’en prie Jun, détestes moi, fais-moi mal, fais-moi payer tout ce que je t’ai fait. Cette jalousie qui m’a poussé au pire. Regardes moi, j’ai besoin de tes yeux. Je déraille, je dérive. Je suis là bordel !
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Bae Jun
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OCCUPATION : bibliothécaire.
DISPONIBILITÉ RP : où tu veux, quand tu veux
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- Hamlet est simplement un ado : Il est tenaillé par tous ses désirs, mais n’a pas assez de bouteille pour les assouvir. Il devient fou et se branle en pensant à Ophélie, et devient si emmerdant qu’il faut que quelqu’un le tue.
- Je ne suis pas sur d’être d’accord. Il n’y a pas de branlette dans Hamlet.
- Si, Il y en a. Plein même. Seulement ils appellent ça des monologues.
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MessageSujet: Re: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptyJeu 30 Juin - 21:33

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Jun & Jae Hwa
Tu crois aussi connaître la vie. Tu es au bord des choses et tu la regardes passer, mais tu ne la vis pas. Pas vraiment. Tu es juste un touriste. Un fantôme. Puis tu la vois. Tu la vois vraiment. Ça rentre dans ta peau et vit en toi, et tu ne peux pas t’échapper. Il n’y a rien à faire et tu sais quoi ? C’est bien. C’est une bonne chose. C’est tout ce que j’ai à dire la dessus.

Ta journée, elle commence toujours par une vieille blague merdique de ton père, ou de ta mère. Tu sais d'où tu tiens ton humour au moins, c'est bien. Et ta sœur, elle vous regarde, blasée. Et elle lève les yeux au ciel, mais y'a ce p'tit truc qui change tout. Ce rictus. Et toi tu lui fout la tignasse en bataille, parce que ça t'amuse, qu'elle t'en veuilles, après. Mais qu'elle rigole, en même temps. Qu'elle te traite d'enfoiré, mais qu'elle le fasse en étant morte de rire. Ta journée, elle commence toujours comme ça. C'est redondant, toujours la même chose. Et ça te déplaît pas. Oh non, tu changerais pas ça, pour rien au monde. Parce que t'es heureux. Toi. Tu pourrais ne pas l'être. Tu connais des gens qui le sont pas, heureux. Et tu les observes, tu les regardes, et tu leur souris. Tu te dis qu'avec toi, ton sourire, peut-être ils iront mieux. Ou peut-être qu'ils t'enverront à l'hosto, qui sait ? Ta jambe, elle te fait encore souffrir, toujours. T'es pas stable, alors tu te tords la cheville, souvent. T'as l'impression que t'as le pied qui se déboîte, et ça te fait mal, quelques secondes. Puis ça passe. T'as pas couru une seule fois depuis toutes ses années. Et merde, ça te manque. Tu boites toujours. Et ça la fait rire, ta sœur. Quand elle te voit marcher, elle se fout de ta gueule, elle te compare à un pingouin. Elle dit que tu te déplaces aussi efficacement qu'eux. Belle garce. Mais ça te fait rire. Et comme un gamin, tu lui ébouriffes les cheveux, de nouveau. Et elle passe de nouveau trois heures devant le miroir, à se recoiffer. Pour se donner l'air décoiffée.

Et tu pars. A la biblio. Tu vas bosser. Pas que t'ait besoin d'argent, non. Oh non. Mais t'as envie de servir à quelque chose. Et t'as pas envie de trop penser à ta jambe. T'es pas un assisté. T'en seras jamais un. Alors tu bouges. Autant que tu le peux. Et t'arrives là, à ton job, et tu souris à tout le monde. Et t'illumines leur journée. Parce qu'ils sont trop moroses, tous. Pas toi. Toi, tu souris. Toi, t'es la joie de leur journée. T'es comme un p'tit bonhomme qui apporte bonté et bonne humeur partout où il passe. Et pourtant, t'es pas pris en dérision. T'es pris au sérieux. Ouais. T'es juste une boule de bonne énergie. Et t'es ravi d'en passer à tout le monde. Alors tu fais ça tous les jours. Parce que les gens, c'est comme ça qu'ils te connaissent. Et t'as quelqu'un qui te tapote l'épaule. Virilement. Sauf que quand tu te retournes, on te prend dans des bras, serrés. Moins viril. C'est lui. Et tu lui souris. Un jour de plus où il vit, heureux. Un jour de moins à vivre. Comme tout le monde. Sauf que lui, sa vie, elle s'arrêtera dans six mois. Pas plus. Et ça, ça te fait moins sourire. Mais tu le montres pas, t'es pas un gamin. Ou si. Mais tu te dis qu'il mérite pas ça. Il a besoin de ton rire, plus que personne. Alors tu es là pour lui. Et il sourit en retour. Ce rictus mi-heureux mi-triste. J'suis content d'être là, qu'il pense. Mais je serais pas là éternellement. Et c'est triste. On s'est rencontré trop tard. C'est ça.

Et tu rigoles avec lui. Il reste avec toi, toute la matinée. Et il mange avec toi aussi. Toi, t'aides les gens à s'y retrouver, dans la bibliothèque. Y'en a qui cherchent des livres de philo, d'autres de politique, d'histoire. Et y'en a qui cherchent des romans, à l'eau de rose, souvent. Et tu te dis que ses personnes, elles aiment rêver. Peut-être qu'elles espèrent que leur vie, ça sera un film. Que ça ressemblera à la vie des personnages du livre qu'ils lisent. Et tu te dis qu'ils doivent espérer. Mais tu trouves ça triste, aussi. « Y'a un type qui te regarde depuis tout à l'heure. » Tu fronces les sourcils. Et tu tournes la tête.

Et tu le vois.

Et d'abord, tu te dis qu'il a du culot, de venir ici. Mais très vite, tu fais la seule chose que tu sais faire, face à lui, tu souris. Vraiment. Comme tu lui souriais à lui, comme avant. Comment tu lui souriais, plus vraiment pour le rendre heureux, plus pour l'emmerder. L'énerver. Qu'est-ce qu'il veut ? Voir les dégâts qu'il a provoquer ? Mon chou. Je vais bien. C'est pas ce que t'espérais ? « C'est qui ? » Tu le regardes, ton ami, et tu rigoles. « C'est celui qui m'a cassé la jambe. » Pourquoi mentir ? Pourquoi le décrire avec des comparaisons morbides. Non. C'est ce qu'il est. « Choi. Jae. Hwa. » Tu le regardes de nouveau, et tu t'approches de lui. Un mètre plus loin, deux pas, tu t'arrêtes. Tu le regardes, ton meilleur ami, et tu lui fais un signe de tête. Laisse moi. Quelques minutes. S'il te plaît.

Et il s'en va. Les sourcils plissés. Le regard sombre, dangereux. Il lui en veut. Probablement plus que toi, tu lui en veux. Tu continues de t'approcher de lui, et de nouveau, ce sourire. « J'peux t'aider ? » Oui. Tutoiement. Après tout, il s'est pensé assez proche de toi pour s'inscrire à tout jamais dans ta vie.

De la haine, surtout. De la pitié, beaucoup. Et autre chose aussi, surtout. Quelque part, caché. Voilé.
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MessageSujet: Re: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptyVen 1 Juil - 9:20

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Tu te consumes de l’intérieur, tu brûles et tu le gardes pour toi surtout (...) autrement tu passes forcément pour un con...


Ce sourire que j’avais haïs dès le premier jour et sa douceur inappropriée pour un gosse de riche, se trouvaient face à moi. Je ne pouvais décrocher mon regard de sa démarche féline, malgré sa jambe boiteuse. Il était sûr de lui comme je ne l’avais jamais été. Cette assurance presque inhumaine me foutait la trouille. J’avais l’air fort mais ce n’était qu’une impression. Ce n’était pas lui qui se mettait à hurler en pleine nuit, pas lui qui regardait le soleil se lever de la terrasse parce que fermer les yeux devenaient impossible. J’étais terrassé par mes démons, je me faisais dévorer par son souvenir. Il était comme un ouragan qui m’avait emporté et je me sentais balloté dans tous les sens.
Ses yeux posés sur moi me faisaient frémir jusqu’à l’échine. Je voulais qu’il me regarde, c’était chose faite. Je le regrettais presque, je le sentais transpercer mon âme.

En revanche, le regard de son ami ne me faisait ni chaud ni froid. J’avais l’habitude que l’on me juge, que l’on me déteste pour mes actes, alors un de plus perdu dans l’océan de mes conneries ne changerait pas grand-chose. Je sentais cet instinct protecteur qu’il dégageait de tout son être, mais il n’avait pas à s’inquiéter, je serai le dernier à blesser Jun. Plus jamais. Je préférerai mourir que de lui faire du mal à nouveau. Il avait cette emprise sur moi que je ne comprenais pas. Je ne bougeais pas, les bras toujours croisés sur ma poitrine. En réalité, j’étais tétanisé et aucun de mes membres ne voulaient m’obéir. Il était assez proche pour que son odeur me fasse chavirer. Ce parfum resterait ancré dans ma mémoire jusqu’à la fin.

Ce que je voulais ? Lui. Tout son être. J’étais complètement dingue. Je pouvais sentir cette démence destructrice qui était remontée des tréfonds de mon âme. Tout se disloquait en moi, il allait me pulvériser et c’était ce que je voulais. Ces trois années passées en centre correctionnel ne suffisait pas. C’était sûrement pour cette raison que je m’infligeais toutes ces douleurs, ces combats de rue. Le gang était devenu ma nouvelle famille, car je n’avais pas été assez courageux pour aimer la mienne. Sa voix raisonnait dans ma tête et j’étais incapable de lui rendre son sourire. Non, je ne savais pas donner. Personne ne m’avait jamais appris.

« Un bouquin. Sur la mécanique.»

Bien sûr, moi qui n’avais pas ouvert un livre depuis mes quinze ans. J’aurai aimé attraper cette mèche de cheveux qui caressait sa joue et lui demander pardon. Pardon d’avoir gâché ta vie, de t’avoir empêché de courir toi qui faisais les tours de piste plus vite que tous les autres. Pardon ne pas avoir su saisir ma chance et attraper ta main pour me sortir de ma morosité. Pardon de ne pas avoir su t’aimer avant. Je n’osais même pas le toucher de peur de le blesser.

« Tu peux me montrer ?»

Je n’avais jamais été du genre poli, alors le tutoiement ne me choquait pas. Je voulais m’éloigner de cet autre homme, je voulais l’avoir rien qu’à moi, juste quelques instants. J’avais préparé des dizaines de discours et des centaines de lettres que je n’avais jamais envoyées. Elles se trouvaient dans le premier tiroir de ma commande, que je n’ouvrais plus. Elles restaient cachées là, lâches, comme moi. Je posais finalement mon regard sur sa jambe.

»Ta jambe ? »

Moi et mon art de la communication. Je n’étais même pas capable de faire une phrase entière. Ces deux mots signifiaient tout simplement : Comment vas-tu ? C’était pourtant simple de le demander directement, mais j’avais toujours été handicapé à ce niveau. Je ne savais rien de sa vie, de lui, à part les quelques grandes lignes. Pourtant j’étais là, devant ce garçon qui avait changé ma vie et qui faisait naître en moi un sentiment inconnu. Il était ma seule et unique faiblesse.

Tu me bousilles Jun, tu fais de moi un trouillard. Je te regarde, j’ai le cœur qui s’emballe. C’est facile de jouer les durs et ça m’écorche d’être devant toi. Je veux ton attention, je veux apprendre à te connaître. Je veux devenir plus que le sale connard qui t’as brisé une jambe.
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Dernière édition par Choi Jae Hwa le Dim 3 Juil - 17:20, édité 1 fois
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- Je ne suis pas sur d’être d’accord. Il n’y a pas de branlette dans Hamlet.
- Si, Il y en a. Plein même. Seulement ils appellent ça des monologues.
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MessageSujet: Re: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptySam 2 Juil - 11:07

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Tu crois aussi connaître la vie. Tu es au bord des choses et tu la regardes passer, mais tu ne la vis pas. Pas vraiment. Tu es juste un touriste. Un fantôme. Puis tu la vois. Tu la vois vraiment. Ça rentre dans ta peau et vit en toi, et tu ne peux pas t’échapper. Il n’y a rien à faire et tu sais quoi ? C’est bien. C’est une bonne chose. C’est tout ce que j’ai à dire la dessus.

Toi et ta jambe boiteuse. T'as beau avoir une idée de pourquoi il est venu, t'as envie de connaître sa version. Vas-y, essaye de me convaincre que t'es pas là pour te régaler des dégâts. Mais des dégâts, y'en a pas. T'es pas de ceux qui sont rancuniers. Non, toi t'es de ceux qui se disent que c'était une étape dure, de ta vie. Et que si elle a eu lieu, alors y'avait une raison. Que ça t'a fait vivre quelque chose de nouveau, d'autre. T'es de ceux qui voient le verre à moitié plein, et que même quand y'a plus d'eau, il est jamais vide. Y'a toujours une goutte. Toujours une possibilité de reprendre. Et surtout, y'a toujours une possibilité de le reprendre ce verre, et de le remplir. Alors non, tu vas pas vouloir te venger. Non, tu vas pas vouloir lui dire que c'est un connard, et lui en vouloir toute ta vie de plus pouvoir devenir sportif. Non. Parce que voilà, à un moment, y'a eu une intersection. Et que la seule différence avec tous les choix que tu fais dans ta vie, c'est que cette fois, quelqu'un l'a fait pour toi. Et qu'au final, tu pourras jamais savoir si c'était le bon choix. Mais sans lui, t'aurais peut-être fait la même chose. Non, à la rigueur, si tu dois lui en vouloir pour un truc, c'est seulement pour la douleur. Pour les craquements, toutes les deux secondes. Pour les anti-douleurs que t'as du prendre, pendant longtemps. Ouais, peut-être, pour ça, tu pourrais lui en vouloir. Peut-être. « Un bouquin. Sur la mécanique. » T'hoche la tête.

Tu connais les rayons de cette bibliothèque presque aussi bien que les pièce de chez toi. C'est un peu ta cabane, à toi. Un peu l'endroit où tu te poses. Tu sais que, par exemple, quand tu veux être seul, tu dois aller dans tout ce qui est livres étrangers. Quasiment personne n'y va. Alors tu t'assois, des fois, et tu penses. Et tu souris au vide. Parce que tu souris pas que pour les autres, mais pour toi des fois aussi. Et tu sifflotes. Et au bout de quelques minutes, tu te relèves, et tu vas retrouver des personnes lambdas. Et tu les aides à suivre leur but, leur rêve à travers les bouquins. Alors c'est ça, ton intérêt ? La mécanique ? Pitoyable. Si seulement, au moins, il avait eu une vie intéressante, t'aurais pu te dire que peut-être, il avait fait ça par pure méchanceté. Mais non. Sa vie a pas l'air d'un compte de fée. Et tu te l'imagines, dans ta tête, cette vie qu'il a. Et tu te dis que s'il t'a poussé dans ces escaliers à l'époque, c'est juste, que stupidement, il était jaloux. Cette simple et ridicule jalousie. Tu souris trop, peut-être. Et nous, tu nous prives de ça, t'en as le monopole. Que dalle. La vérité, c'est qu'ils ont peur, de même essayer. De sourire. « Tu peux me montrer ? » Tu lui fais un signe de la tête. Viens, suis moi. Et assume de marcher à côté d'un boiteux. Tu commences à marcher, doucement. Ça fait longtemps qu'il vous a laissé, ton meilleur pote. Il s'est dit que peut-être, t'avais besoin de lui parler, à Jae Hwa. Non. Tu lui parleras pas tant que ça. Tu feras la seule chose que t'aimes faire avec lui. Lui sourire. L'énerver. Tu serais capable, Jae Hwa, de te réinscrire dans ma vie ? De me refaire du mal ? Tu serais capable, dis moi ?

« Ta jambe ? » Ah. Cette question. Tu le savais, qu'il était venu pour ça. Et pas pour un bouquin de mécanique. Mais tu vas pas lui donner la satisfaction de lui en parler, de lui dire que tout va mal. Que ouais, encore aujourd'hui, tu continues à avoir mal au genoux, et que ta cheville se la joue en solo. Tu te retournes vers lui. Et tu lui souris. Tu lèves ton bras, et tu l'étends vers le haut. Et tu prends un ouvrage, sur une étagère. Ça pourrait sembler être le hasard, parce que ton regard, il est braqué sur lui, sur son visage. Mais c'est pas le cas. Tu les connais ses étagères. Tu baisses le bras, le livre enfermé entre tes doigts. Tu lui tends. « C'est le meilleur bouquin qu'on a sur la mécanique. Tu veux l'emprunter ? » C'est pas la réponse qu'il attendait, tant pis. Pas vrai ? Tu t'étais dis, que tu lui en parlerais pas. Parce que t'as pas envie de lui donner la satisfaction de... Mais il a fait tout ce chemin, et il est venu te demander. Après tout, tu sais pas ce qu'il y a dans sa tête. Et si c'était pas de la méchanceté, juste de la culpabilité. Et quand tu reposes réellement les yeux sur lui, ton regard a changer. T'essayes de le comprendre, de le percer à jour. « Je risque à tout moment une nouvelle fracture, ça a entraîné des entorses à la cheville répétées. Et si un jour, je fais pas gaffe, je pourrais facilement tomber dans les escaliers à cause d'un mal de cheville. Et me casser de nouveau le genoux. » S'il était là pour jouer, pour se moquer, il aura de quoi faire. Et tu sais que ça te touchera pas plus que ça. Mais s'il est là parce qu'il s'en veut, alors il devait savoir. Que tu lui en veux pas. Mais qu'il a foutu la merde. Que ce qu'il a fait, ça a des conséquence. Et qu'il peut encore se sentir coupable un petit moment.
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MessageSujet: Re: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptyDim 3 Juil - 17:22

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Sept ans. Sept ans sans nouvelles, sans aucun contact. Sept années de torture. J’étais passé si près de la folie que j’étais encore étonné d’être toujours là. Cette courte pensée d’en finir m’avait traversé l’esprit. Pourquoi ne pas tout simplement se laisser crever et soulager les craintes, les inquiétudes de ma sœur, les douleurs et les peines de Jun, et offrir une certaine sécurité à ceux qui avait déjà pris mon poing en pleine gueule. Cette idée était partie en fumée quelques secondes après en me souvenant de son sourire et de son rire. J’avais trop besoin de le voir à nouveau. Il était à la fois mon bourreau et mon oxygène.
Je le suivais sans faire un bruit, mes yeux posés sur son dos, descendant légèrement jusqu’à ses fesses. Son corps était parfait. Je me sentais idiot à le dévorer du regard. C’était un mec putain. Je ne jouais pas dans cette cours la. Mais pour lui… pourquoi pas. Pour lui je devenais prêt à tout. Je savais qu’il était le seul à pouvoir m’apprivoiser.

Son silence me tordait l’estomac. Je me souvenais de sa voix la première fois que je l’avais entendu devant l’école. Elle était grave, profonde et mélodieuse. J’en avais eu aussitôt la chair de poule mais je ne l’avais attribué qu’au léger vent qui s’était soudain levé. Je l’observais tandis qu’il saisissait le livre et sa beauté me fit l’effet d’un coup de fusil en pleine poitrine. Ce type me tenait, il avait tout pouvoir sur moi mais il n’en avait aucune idée. Son regard ne quittait pas le mien. Je ne baisserai pas les yeux, je ne les baissais jamais. J’attrapais le livre, laissant mes doigts s’égarer quelque secondes sur sa main. Ce contact m’empêchait de respirer et un nœud beaucoup trop serré se forma dans ma gorge. Je me foutais éperdument de son livre. Je connaissais aussi bien mon boulot que lui le sien et j’aurai voulu le balancer contre le mur le plus proche en entendant tout ce que je lui avais fait endurer. Mais je ne voulais pas l’effrayer, je ne voulais pas lui montrer la violence. Au contraire, j’essayais d’attirer sa confiance. Pourquoi ? Pour me racheter ? Pour découvrir jusqu’où ma passion pour lui allait ? J’étais perdu, égaré, mais j’étais la quelque part.

Je serrai mes doigts sur le bouquin jusqu’à en avoir mal aux phalanges. J’étais un foutu monstre. Je ne savais apporter que la tristesse et la colère. Le bonheur, les sourires, ce n’étaient pas pour moi. Je ne les méritais pas. Je l’avais affaibli, rendu fragile et je ne pouvais plus rien y faire. Le mal était fait. Je reposais le livre sa place dans l’étagère. Ça ne servait à rien de faire semblant et je n’allais rien en faire de toute façon. Je ne savais pas mentir, je n’étais pas doué pour inventer des histoires. J’étais peut être un connard, mais je restais authentique. Je saisissais son poignet sans trop le serrer, je ne me serai jamais pardonné de le faire souffrir encore une fois.

« Je… putain de merde Jun ! »

Je suis désolé. J’aurai voulu m’abandonner, pleurer, laisser mon cœur déborder, mes barrières céder, mes peines déferler. Ne pas juste me contenter de tout supporter. Pourtant je gardais tout en moi-même si ça faisait mal.

J’aurai voulu l’attirer à moi, sentir son corps contre le mien, son cœur battre. Mais non, je tenais simplement son poignet comme si ma vie en dépendait. Il savait exactement quel mot prononcer pour que je me sente comme un moins que rien. Il me touchait toujours en plein cœur. J’étais là devant lui, tel un animal apeuré et j’attendais un simple signe de sa part. J’étais terrifié à l’idée que ma main sur sa peau puisse le dégoûter. Je resserrai ma prise légèrement sans m’en rendre compte. Je t’en supplie, ne pars pas, ne me tourne pas le dos.

« Je suis pas… je suis pas doué pour parler. »

J’étais là, au milieu d’une bibliothèque, mon blouson noir de délinquant sur le dos, à supplier du regard un homme qui me retournait complètement. J’aurai pu m’effondrer à ses pieds si ma fierté ne me tenait pas.

Donne-moi une chance Jun. Donne-moi une chance de te montrer qui je suis vraiment, ce que tu as fait de moi. Là, maintenant, tu peux tout me prendre. Ou tout me donner. Ce n’est qu’une question de choix. Je crève de toi Jun.
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- Hamlet est simplement un ado : Il est tenaillé par tous ses désirs, mais n’a pas assez de bouteille pour les assouvir. Il devient fou et se branle en pensant à Ophélie, et devient si emmerdant qu’il faut que quelqu’un le tue.
- Je ne suis pas sur d’être d’accord. Il n’y a pas de branlette dans Hamlet.
- Si, Il y en a. Plein même. Seulement ils appellent ça des monologues.
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MessageSujet: Re: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptyMar 5 Juil - 1:56

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Tu crois aussi connaître la vie. Tu es au bord des choses et tu la regardes passer, mais tu ne la vis pas. Pas vraiment. Tu es juste un touriste. Un fantôme. Puis tu la vois. Tu la vois vraiment. Ça rentre dans ta peau et vit en toi, et tu ne peux pas t’échapper. Il n’y a rien à faire et tu sais quoi ? C’est bien. C’est une bonne chose. C’est tout ce que j’ai à dire la dessus.

T'as pas loupé le moment où ses doigts frolent les tiens. Et pendant un moment ouais, tu t'demandes carrément à quoi il joue. Qu'est-ce qu'il fait là franchement ? Parce que plus t'y penses, plus tu te dis que non, il serait pas venu jusqu'à la bibliothèque pour juste voir les dégâts. Et surtout pas sept ans plus tard. Alors tu continues à penser, et tu t'dis que peut-être, il a changé. Peut-être que ce gamin, c'est plus celui que t'as connu au lycée. T'aimerais que ce soit ça. Ça voudrait peut-être dire que sa vie est un peu moins merdique. Ou qu'il a apprit à être humain, enfin. Et tu lui racontes enfin, ta jambe, comment elle va. Parce que t'as envie de croire à sa rédemption. T'as envie de croire qu'il est pas là pour des mauvaises choses, qu'il a pas de mauvaises attention. T'as envie de croire que l'Homme, cet animal que tu aimes tant, que tu respectes et sur lequel tu poses toujours tes yeux un peu mélancolique, peut vouloir se racheter. T'as envie de croire qu'il a perdu un peu de sa fierté mal placée pour venir te voir, peut-être, même, s'excuser. Un jour. Alors tu lui racontes. Et puis, au final, t'as rien à perdre. Alors tu dis tout. Toutes les douleurs, tout les problèmes que ça a engendré. Les risques. Forts. Mais que tu supportes. Parce que t'es le genre de mec, un peu pigeon, à te dire que ton histoire, elle s'écrit de cette façon pour une raison. Et que lui, il a été mis là, parce qu'il devait l'être. Que t'es tombé dans ses escaliers parce que tu le devais. Tu penses pourtant que c'est de sa faute ouais. T'es pas naïf non plus. Faut pas abuser.

Et tu les vois, ses doigts, quand tu lui expliques. Ils se serrent, et t'as presque mal pour lui. Tu les vois, ses phalanges, ressortir sous sa peau blanche. Et tu les vois blanchir, ses mains, tellement il sert fort, le gamin. Gamin. Ça résume plutôt bien ce que tu penses de lui. Un gosse. Un petit qu'a probablement apprit à connaître le monde des adultes trop vite, ou au contraire, qui l'a jamais connu. A cette époque, à l'époque du lycée, quand tu souriais, t'avais envie, des fois, de lui dire que tout allait bien aller. T'avais envie de passer tes mains dans ses cheveux, de lui embrasser le front, et de lui dire que tu l'aiderais dans ses épreuves. Mais tu l'as pas fait. Il aurait pas accepté que tu le fasses. Déjà qu'il supportait pas un simple sourire. Alors tu t'es retenu. Et aujourd'hui, c'est parti, ça. Sa main blanche, t'as mal pour lui, mais moins envie de l'aider qu'à l'époque. Juste comme t'as envie d'aider quelqu'un d'autre qui se blesserait. Voir moins. Et tu te demandes, oui, si c'est ce que tu viens de dire, qui le fait réagir comme ça. Et tu te dis qu'un jour, s'il t'écoute, tu lui apprendras qu'il faut qu'il assimile ce qu'il a fait. Et que c'est pas en se blessant qu'il y arrivera.

Il annonce un geste, tu le regardes faire. Tu réagis pas, tu le regardes juste. Sans bouger. Et tu sens sa main entourer ton poignet. Qu'est-ce que tu fais ? Et tu te demandes pas s'il veut te blesser, parce que quelqu'un part, tu sais que c'est pas le cas. Sans savoir comment tu le sais. Alors tu le laisses faire. « Je… putain de merde Jun ! » C'était ça. Culpabilité quand tu nous tiens. Tu pourras au moins lui apprendre quelque chose. Tu vois, Jae Hwa, la culpabilité, c'est ça. Et tu le regardes. Et t'essayes même pas de libérer ton poignet. « Je suis pas… je suis pas doué pour parler. » Alors tu souris. Tu lui souris. Et tu l'as vu, remettre le bouquin dans l'étagère. Il s'en fout du bouquin, bien sûr. Pour une raison que tu comprends qu'à peine toi même, tu continues de le regarder, et tu laisses ton poignet dans sa main. « C'est pas grave. Si t'as vraiment un truc à me dire, tu pourras le faire. T'en fais pas. Te presses pas. Tes excuses, tu pourras les faire quand tu voudras. » Parce que tu prends plus de risque à ce niveau là. C'est ça qu'il veut. C'est pour ça qu'il est là. C'est évident pour toi désormais.

Des excuses. Prends ton temps, Jae Hwa. Tout le temps que tu veux. Le plus de temps possible. Que tu restes encore un peu ici, avec moi, et avec tes doigts autour de mon poignet.
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MessageSujet: Re: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptyMar 5 Juil - 10:09

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Tu te consumes de l’intérieur, tu brûles et tu le gardes pour toi surtout (...) autrement tu passes forcément pour un con...

Si on m’avait aimé, si on m’avait appris à aimer, j’aurai pu être quelqu’un d’autre. Sûrement quelqu’un de bien. Je n’aurai pas brisé sa vie, ni la mienne. Ce jour-là, je m’étais arrêté de respirer en même temps que lui et depuis je vivais en apnée. Je ne savais que me détruire et détruire les autres. C’était ma ligne de conduite, comme mon père me l’avait enseigné. Je m’étais perdu, sans jamais me retrouver, embringué dans un gang. C’était plus facile, familier. Et j’allais sûrement finir par le regretter.
Sa peau contre mes doigts me brûlait de l’intérieur, me consumait à petit feu. Ici, dans une allée de bibliothèque, son regard ancré dans le mien, je me sentais en sécurité. C’était la première fois. Ici, pas de violence, pas de trafic, pas de drogue, pas d’alcool. Juste lui et moi comme si plus rien ne pouvait m’arriver tant que j’étais là, près de lui. C’était un sentiment de réconfort que je n’avais ressenti qu’une seule fois, quand ma sœur m’avait accueilli chez elle.

Il ne s’imaginait pas à quel point la culpabilité me rongeait. Pour Jun je devais toujours être ce petit con qui essayait de s’excuser pour enfin pouvoir passer à autre chose. Jamais Jun. Jamais je ne pourrais tourner cette page, elle est en moi, comme une marque indélébile, une cicatrice, qui me fera sombrer toujours plus. Je suis foutu Jun.
J’avais posé la question, je devais en assumer les réponses. Il m’avait fait mal comme personne ne l’avait fait avant lui. Personne n’avait pu faire tomber mes barrières. Et là, il venait de tout terrasser sur son passage en quelques secondes avec ces mots si bien choisi. Mes certitudes, ma confiance en moi, tout avait volé en éclat. Il ne restait plus que les peurs d’un gamin terrifié.

Je n’étais plus un gosse, j’avais grandi, mon corps s’était développé. J’étais plus fort physiquement et c’était pour cette raison que je n’osais presque pas le toucher. J’étais maladroit, ma main tremblait légèrement. Il n’avait pas bougé, il me laissait faire et j’étais rassuré de ne pas le dégoûter compétemment. Son sourire me submergeait, c’était comme me prendre un tsunami en pleine gueule. Je le détestais pour avoir cette emprise sur moi, pour me faire oublier tous mes problèmes avec un simple regard. Il savait finalement pourquoi j’étais là. Les fameuses excuses que je n’étais toujours pas prêt à faire malgré toutes ces années passées. Prendre mon temps, je l’avais assez fait. Je caressais le haut de son poignet avec mon pouce sans m’en rendre compte, un geste naturel, presque une habitude. Je levais légèrement la tête pour ne plus le regarder.

« J’ai peur que tu disparaisse si je prends trop de temps. »

Et si tu n’étais plus là Jun, je ne le supporterai pas.
Je n’étais pas assez courageux pour le regarder et dire ces mots. Je me sentais mal à l’aise de me dévoiler, de lui laisser cette petite porte ouverte sur mes sentiments. Je connaissais la profondeur de mon mal et les abysses de mes terreurs. Je prenais le risque en sachant jusqu’où pouvait aller ma peine. J’étouffais sous le poids de ce sentiment que je ne ressentais que pour lui. J’appuyais mon épaule contre l’étagère, sans pour autant le lâcher. Il me rendait faible et je sentais que mes jambes n’allaient pas tarder à me lâcher. Je laissais glisser mes doigts le long de son poignet jusqu’à sa main. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais. J’en avais envie, j’en avais besoin.

Je regrettai d’être Jae Hwa, de ne pas l’avoir laissé m’approcher, m’aider, me rassurer à cette époque. Tout aurait été différent. Certes, l’image de moi qu’il me renvoyait me mettait en colère, mais je comprenais maintenant que ce qui me mettait réellement hors de moi, qui me poussais à le maltraiter était mon attirance pour lui que je n’assumais pas. J’avais toujours été dingue de lui et je ne m’en rendais compte que maintenant. Je me mordillais la lèvre, de plus en plus gêné et pour la première fois de ma vie, je lui offrais un sourire. Petit, presque imperceptible, mais pour lui.

Fais un pas vers moi Jun. Aides moi. Apprends-moi. Apprends-moi à t’aimer correctement. A m’aimer. C’est toi qui as tout supporté et c’est moi qui ai le plus besoin d’aide. J’ai besoin de tes yeux, c’est le miroir où j’existe. Tu es le seul et tu seras toujours le seul.
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- Je ne suis pas sur d’être d’accord. Il n’y a pas de branlette dans Hamlet.
- Si, Il y en a. Plein même. Seulement ils appellent ça des monologues.
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MessageSujet: Re: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptyJeu 28 Juil - 0:10

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Tu crois aussi connaître la vie. Tu es au bord des choses et tu la regardes passer, mais tu ne la vis pas. Pas vraiment. Tu es juste un touriste. Un fantôme. Puis tu la vois. Tu la vois vraiment. Ça rentre dans ta peau et vit en toi, et tu ne peux pas t’échapper. Il n’y a rien à faire et tu sais quoi ? C’est bien. C’est une bonne chose. C’est tout ce que j’ai à dire la dessus.

C'était un jeudi, quand t'avais dix ans, que ta mère t'a pris à part, pendant un anniversaire d'un ami à toi. Ils s'étaient tous retournés contre tes beaux cheveux et y avaient mis du chewing-gum. T'avais passé une après midi à tout raser, et trois ans à reprendre la longueur qu'ils avaient à l'époque. Mais ce jour là, ta mère t'avait dit un truc. Elle t'avait dit que quoiqu'il arrive, même si la faute semblait impardonnable, il fallait être prêt à pardonner. Même si l'affront semblait insupportable. Et la résolution insurmontable. Que si, dans ton esprit, la personne en face était réellement désolée, si t'étais persuadé que cette personne ne voudrait plus te blesser, jamais, alors malgré vents et marées, il faudrait que tu te poses, face à lui, et au moins que tu l'écoutes. Pour peut-être, plus tard, lui pardonner. Et t'as toujours vécu avec cette règle morale instaurée par ta mère au fond de ton esprit. Rares, très rares sont les fautes que tu as refusé de pardonner de but en blanc. Et il y en a eu. Tu pardonnes, tu n'oublies pas. Ces gamins, qu'avaient mis du chewing-gum dans tes cheveux, tu leur as pardonné. Mais tu ne leur a plus jamais parlé. Et lorsqu'ils t'ont demandés, quelques années plus tard, de les aider sur quelques trucs personnels, tu as juste poliment refuser, un sourire gentil aux lèvres. Tu pardonnes, tu n'oublies pas.

Et pourtant, tu es là, devant lui. Tu sais déjà que tu vas lui pardonner. Tu n'as même pas besoin de t’asseoir pour l'écouter. Même si, très sincèrement, t'aimerais savoir ce qu'il a à dire. Mais tu le feras pas. Parce que tu sais que quelque part, tu dois lui pardonner. Et d'un autre côté, tu te l'avoues, t'aimerais qu'il vive avec ça toute sa vie. Un peu. Parce que tu n'es pas qu'un ange parfois. Parfois tu es blessé à des points d'où tu ne reviens pas indemne. Des fois, il y a des blessures qui se referment facilement. Et ce n'est pas que de ta jambe dont il s'agit. Donc tu as trouvé un compromis. Un bon compromis. Tu lui pardonneras. Un jour. Juste pas maintenant. Pas de suite. Peut-être pas cette semaine, peut-être pas cette ce mois, ou peut-être pas cette année. Mais pas aujourd'hui en tout cas. Aujourd'hui, tu veux juste l'écouter se démener à essayer de faire des phrases qu'il n'arrive pas à faire. Et t'es pas étonné. Après tout, ce type est doué à faire des phrases uniquement quand elles comportent des insultes. Et encore, ça doit être négatif. Alors forcément... Mais t'aimes cette détermination étrange qui vacille dans ses yeux depuis qu'il a débarqué. Ce truc que t'arrive pas à expliquer qui te fait dire qu'il faut que tu restes prêt de lui. Qu'il faut pas que tu le plantes là. Qu'il faut que tu l'écoutes, au moins jusqu'à la fin.

Alors tu restes. Et t'écoutes. Et tu le rassures, aussi. Parce que cette lueur, t'as envie de continuer à la voir. Et que tu veux pas le laisser partir aussi facilement, pas comme ça. De lui propose de prendre son temps. Qu'un jour, il pourrait te dire ce qu'il a à te dire. Des excuses. Parce que tu sais, avec son regard, qu'il est là pour ça. Son regard, ses actes aussi. T'es loin d'être devin, c'est juste de l'élimination. Il est pas là pour te blesser. Alors il est là pour voir comment tu vas. Et en apprenant ce que t'es devenu par sa faute, la réponse logique de tout être humain, c'est la culpabilité. Et oui, tu le considères comme un être humain. Parce qu'il en reste un malgré tout. Et pris par la culpabilité, il va chercher la seule chose qui pourra l'apaiser. Ton pardon. C'est pour ça qu'il est là. Mais tu veux l'écouter, tu veux qu'il le dise. Tu veux que sa culpabilité prenne le dessus sur sa foutue fierté de mâle mal placée. « J’ai peur que tu disparaisse si je prends trop de temps. » Il te regarde en disant ça. Et toi, tu lui souris. Parce qu'il est là, à te sortir ces phrases de mini déclarations bizarres. Et que tu te demandes vraiment ce que penserait un mec pas au courant de l'histoire s'il passait à côté de vous. Mais surtout parce que tu te rends compte que toi, tu as peut-être mal, et pas qu'à la jambe. Que tu lui en veux. Que tu as tout ces sentiments contraires sur le fait de l'aider, mais en même temps de le laisser dans sa merde. Que tu sais pas quoi penser de ça, et de ce que tu ressens à le voir si proche de toi. Que t'arrives pas à piger tout ces picotements et cette envie qu'il s'en aille pas. Mais malgré ça, tu te rends compte que dans cette situation, tu es le chanceux des deux.

Parce que lui, il a peur.

Et bien que tu saches que tu devrais en être ravi, que tu devrais être heureux de cette peur, que tu devrais t'en délecter. Parce qu'il a ruiné ta vie. Ce n'est pas le cas. Tu le plains. Tu te sens mal pour lui. Et quelque part, au niveau de ta poitrine, ça se contracte. Et t'as cette sensation que t'as quand t'es sur le point de pleurer. Et pourtant, t'as pas envie de pleurer, du tout. T'as juste envie de le rassurer. Alors tu continues de sourire, de ce sourire doux. Moins flamboyant, pas le sourire heureux que tu portes sur toi la plupart du temps, non. Un sourire doux, un sourire fait pour réchauffer les cœur qui gèlent. « T'inquiète pas Jae Hwa. T'as encore un peu de temps avant que je disparaisse. Une cinquantaine d'année au moins. »

Tu veux pas faire de l'humour. Et le pire, c'est que s'en est pas vraiment. S'il estime qu'il ne pourra pas s'excuser avant dans cinquante ans, qu'il ne le fasse pas. Tu sais juste que jusqu'à ce que ça arrive, tout ce qui se passe ; ces picotements, cette contraction au niveau de ta poitrine, cette envie de rester là, avec lui. Tout ça. Jusqu'à ce qu'il s'excuse, tu le sais. Tu devras le réprimander.
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MessageSujet: Re: It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun]   It's all coming back to me ♥ [FT Bae Jun] EmptyJeu 28 Juil - 10:58

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Tu te consumes de l’intérieur, tu brûles et tu le gardes pour toi surtout (...) autrement tu passes forcément pour un con...

Il ne savait pas combien j’avais souffert toutes ces années. Moins que lui, c’était évident. Je pouvais marcher, courir, me battre. Ces derniers temps j’avais tendance à chercher les embrouilles. J’avais besoin de me prendre quelques coups bien placés pour me remettre à ma place, parce que je le méritais. Parce que Jun ne l’avait jamais fait. Je voulais qu’on me fasse du mal, que l’on me brise encore et encore jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer. C’était idiot, mais je ne savais pas comment faire. Comment est-ce que l’on pouvait pardonner un mec comme moi ? J’étais la violence et la vulgarité incarnées. Quand on avait eu un père comme le mien, il était difficile de devenir un petit garçon bien élevé. Personne ne m’avait appris à m’excuser et comment le faire. J’étais trop borné pour accepter mes torts.

Il me regardait avec son petit sourire qui me rendait dingue. Il me regardait essayer de me sortir de tout ce bordel. Et ça l’amusait sûrement. J’étais venu sur un coup de tête et maintenant je me retrouvais comme un con, sa main dans la mienne. Cette main que je ne voudrais jamais lâcher. J’étais déterminé à lui montrer que je n’étais plus le même, que j’avais changé et que maintenant, il pouvait me faire confiance. Je ne savais même pas ce que j’attendais de lui. Son silence me rendait tellement nerveux que j’en avais la gorge sèche. J’étais Jae Hwa, je n’avais peur de rien, ce n’était pas mon genre de me démonter devant une situation difficile. Mais son regard me renvoyait sept ans auparavant, lorsque j’étais un gamin en colère et apeuré.

Il ne devait pas comprendre que je racontais. Je n’avais jamais été gentil avec lui et là je lui sortais ce genre de phrase. Je voulais lui dire que j’avais besoin de lui, que je n’avais pas compris ce que je ressentais à l’époque. J’aurai voulu tout lui dire. Mais il s’en foutait. Ce n’était pas son problème. Son problème c’était cette jambe que j’avais brisé. Je me concentrais sur son sourire pour ne pas perdre tous mes moyens et il me rassura. Je ne pouvais pas expliquer pourquoi ni comment, mais il me laissait transparaître que peut être, j’avais une chance de me rattraper.

Je laissais échapper un petit rire nerveux. Cinquante ans ? Il me faudrait sûrement le double vu mon caractère. Violent, borné, impulsif. L’homme parfait en quelque sorte. Je savais que Jun méritait mieux que moi, il méritait mille fois mieux qu’un imbécile et pourtant, je voulais qu’il me voit autrement, qu’il me regarde vraiment. Je tirais sur sa main, pour l’attirer contre moi, sans le prévenir, sans que je m’y attende non plus. C’était comme ça, une pulsion. Je ne savais pas pourquoi j’avais fait ça. J’avais eu besoin de sentir son corps contre le mien, sa chaleur. Je glissais une main dans ses cheveux, là au milieu de cette bibliothèque. Comme si plus rien n’existait, plus personne.

Je sentais mon cœur galoper dans ma poitrine. C’était la première fois que j’étais aussi proche de lui. Je n’étais pas le genre de type à tomber amoureux. Mais ce type, je l’avais dans la peau. Depuis tout ce temps. J’approchais mes lèvres de son oreille pour lui murmurer quelques mots.

«Je ferai en sorte que ça prenne moins de temps que ça… Je te le promets »

Je finis par le lâcher, un peu gêné par les regards autour de nous. Je n’avais pas pu me contrôler. Son odeur, sa voix, son sourire, m’y avaient poussé. Je me raclais la gorge, mal à l’aise par mes nouvelles réactions.

« Je sais pas ce qui m’a pris. »

Je fixais le sol devenu d’un seul coup très intéressant. J’avais peur qu’il m’en veuille. Après tout, nous n’avions jamais été proches et je débarquais sur son lieu de travail, sept ans plus tard, juste pour le prendre dans mes bras. J’étais un grand malade.
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