monster

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yung bora
tenue

Petite âme en rédemption, te voilà assis sur l'un des fauteuils de la salle principal ; aux côtés de ta louve. T'es pieds sur la table, tu lis un dossier qu'un de ses enfants t'as ramené. La paperasse ne t'intéresse pas, mais tu te dois de l'épauler. Tu te dois de la soulager, le plus possible. Alors tu prends ton mal en patience, ta main gauche libre ; ton doigt tapote nerveusement le vide, sans aucun bruit. Trouble obsessionnel prisé avec le temps, parmi tant d'autre. Mais en sa présence tu es calmes. Plus gérable, plus abordable. Et puis en ce moment, ça va mieux. T'es crises se font moins violentes et moins présentes. Peut-être que le seigneur t'accorde un havre de paix, avant que tu ne tombes encore de ce jardin d'Eden en croquant dans cette pomme trop rouge.
Tu rabats les feuilles, lentement. Tu te redresses en les posant sur la table tout en attrapant le stylo à ta gauche. Je t'invite ce soir. Briser le silence par ta voix souillées et dépravées. Pourtant si chantante et mélancolique. J'ai envie qu'on passe un peu de temps ensemble ; autre qu'à s'occuper de tout ça. Les comptes terminés, tu te lèves en déposant le dossier sur les autres, te tournant finalement face à ta reine. Si tu es d'accord. Jamais sans son autorisation. Jamais sans son approbation, lorsque cela la concerne. Tu lui souris naturellement, parce qu'aujourd'hui l'homme pourrait te caractérisé de normal. Les sens en alertes, tu entends un bruit à l'extérieur. Alors tu te déplace, lentement, jusqu'à arriver devant l'assise de la jolie blonde. Mais tu baisses ta garde, en voyant que ce n'était que deux louveteaux. Chien de garde dressé et inconscient. Cerbère dont la mort ne l'impressionne pas, tu attends qu'elle termine, surveillant les moindre recoins sans que personne ne le remarque, trop précautionneux. Tu portes ta main droite à la poche de ton jean noir trop serré. Une cigarette, ambitieuse et gracieuse ; rien de bien nocif, contrairement au reste.  

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ahn dakota
tenue

Cette soirée elle était destinée à y passer dans son bureau à régler toutes sortes de paperasses ; mais pas toute seule. Elle avait toujours son acolyte éternel, son fidèle compagnon qui la suivit jusqu’à même son royaume. Il semblait douceur, il semblait accalmie, mais il était en réalité essentiellement fureur et danger. Personnalité confuse et erratique, il était instable, malade, la drogue l'avait dévoré de l'intérieur jusqu’au plus profond de son âme. Et malgré l'apparence distante et l'insensibilité de la louve, elle avait ressenti le besoin d'aider cet enfant qui avait perdu son chemin. La diablesse était devenu ange et lui avait tendu la main qu'il avait tant désiré. Elle lui avait offert une nouvelle vie, une raison de vivre et un semblant d'amitié. Parce que malgré les apparences elle ne pourra jamais réellement combler ce qu'il désire, elle même dans l'instabilité, ne sachant plus si elle était bonté ou cruauté, si elle aimait avec sincérité ou si elle détestait avec impétuosité. Son questionnement arrivait même jusqu’à aller s'interroger sur l'origine de sa gentillesse, si celle-ci n'était pas tout simplement un outil issu de son esprit pour manipuler les autres par la suite. Elle ne savait même plus si elle l'aimait lui, si elle le gardait par nécessité ou par affection ; quelle issue pouvait-être la moins blessante pour elle ?

Instinctivement elle se rognait les ongles, perdue dans les méandres de ses pensées, jusqu’à ce que la voix mélodieuse de son ami résonne à travers le silence de la pièce. Naturellement, ses commissures formèrent un sourire, tandis qu'elle se mit à empiler mes dossiers les uns-sur les autres. Ok. Elle répondit brièvement par l'affirmative, l'esprit encore trop occupé par les obligations administratives tandis que la porte s'ouvrit dans un vacarme en laissant apparaître deux jeunes membres du gang qui lui déposèrent encore un peu plus de paperasse. Elle soupira lourdement, traînant des pieds jusqu’à sa chaise. Mh, tu sais quoi ? Subin s'occupera du reste ~ . Bienheureuse au regard narquois, elle décida d'abandonner temporairement ses obligations pour ne serait-ce que l'espace d'un instant pouvoir souffler un petit peu. Et à peine décida-t-elle de mettre de coté ses obligations de louve que la lune devint soleil. L'expression désormais candide, les yeux pétillant, elle se dirigea vers la sortie. Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Boire dans un café ? Se promener au bord de la mer ? Versatilité des sentiments aberrante, elle avait beau le nier, sans le réaliser il y avait une part d'elle et de ses émotions qu'elle avait crée de toutes pièces.