⚜⚜⚜Tu te retrouves encore là, à bafouer le nom d'un dieu qui t'es inconnus par t'es péchés. Penché au dessus du corps de cette nymphe, dos à toi. Les derniers mouvements. Ta main droite sur sa hanche, la seconde perdue dans l'immensité de sa longue chevelure. Éprise avec autant de violence que de douceur. Un monde qui ne vous appartiens qu'à vous. Un monde qui est votre, pour votre plaisir et vos interdits. Des scènes, qui se reproduisent si souvent. Tu sais, que tu ne devrais pas. Que tu ne devrais plus. Mais c'est plus fort que toi. (...) Tu finis par la lâcher, ton corps se couchant alors à ses côtés ; ton souffle court, ton cœur battant. Les efforts d'un moment trop intense et trop intime. Ton bras gauche est allongé, la tête de la belle au dessus : tu la ramènes alors contre toi. Gestes doucereux contre une violence plaisante. Tu la gardes alors contre toi, caressant légèrement sa chevelure. L'euphorie redescendue, transcendante et merveilleuse. Tu la regarde alors. Tu sais que quelque chose la tracasse, quelque chose la dérange - lui occupe l'esprit. Quelque chose qui te concerne. Et elles te disent que c'est trop dangereux, que tu devrais peut-être t'en débarrasser. D'autre te souffle juste que tu devrais être prudent. Et te voilà perdu dans l'étendu de ton esprit, torturé, malmené par ce qui t'appartient. (...) Elle veut partir. Elle s'éloigne de toi. Elle t'évite. Mais alors pourquoi céder à ton corps. Pourquoi se donner à toi, encore et encore. Tu ne comprends pas, et cela t'énerve. Pourquoi est-ce que tu me fuis ? (...) Je suis au courant Sam, pour t'es recherches sur mon clan. Ne me mens pas. Parce que le mensonge est une chose que tu ne supporte pas. Que tu ne tolère pas. Tu te redresses. Et même si la vérité blesse parfois plus, elle est ta favorite.
⚜⚜⚜Et encore une fois tu retombes Sam. T’en as pas marre Sam ? De tout le temps rien lui refuser, parce qu’il demande si peu. Tu sais bien que tu ne devrais pas le laisser te toucher encore une fois, dès que c’est le cas tu réfléchis plus, c’est juste lui et toi. Vous. Mais tu sais que tu pourrais pas faire plus que ce que tu fais déjà pour t’éloigner, t’aimerais pas qu’il se pose trop de questions, ou encore plus si c’est pas déjà le cas. Ça fait longtemps que tu le connais, ça fait longtemps que tu t’abandonnes dans ses bras et te voilà surprise depuis quelques temps à sentir ton cœur battre plus vite en le voyant. T’es conne Sam. Ça aussi tu l’avais pas venu venir, tu ne sais même pas ce que c’est vraiment, t’as jamais connue ça surtout. Mais tu continues de le voir, de le laisser te toucher pour te faire sienne et te sentir lui appartenir quelques instants. Tu sais très bien que tu ne pourras pas tenir longtemps. Tes mains de chaque côté serrent le drap, pendant que ta bouche entrouverte quémande aussi de l’attention. Et lorsque tout se termine, lorsque tu reprends ton souffle, tes yeux papillonnant doucement, la réalité s’abat encore une fois, toujours un peu plus douloureuse. Tu n’oses même pas le regarder et te laisse aller contre lui alors qu’il caresse le blond de tes cheveux. Ces moments si rares te font un peu sombré dans cet océan inconnu d’émotions que tu côtoies depuis un moment maintenant, que tu ne comprends toujours pas mais que tu repousses avec hargne. Il faut que tu partes. Tu te redresses pour enfiler tes sous-vêtements, dos à lui, alors que sa voix grave brise le silence qui régnait dans la pièce. « Pourquoi est-ce que tu me fuis ? (...) Je suis au courant Sam, pour t'es recherches sur mon clan. Ne me mens pas. » Ton cœur rate un battement, mais tu n’en montres rien. Combien de fois avais-tu imaginé cette conversation ? Tellement de fois. C’est à ce moment-là que tu lèves les yeux vers lui, te retournant désormais à moitié nue, ne pouvant plus l’ignorer. Ton besoin de partir d’ici s’intensifie, mais tu sais bien que désormais il en était hors de question. « Tu es un Night Creepers et je suis une Day Trotters, voilà tout. » C’est vrai, mais ce n’est pas tout. Fière comme tu es, tu veux pas avouer qu’une faiblesse grandit en toi en sa présence, faiblesse inexplicable que tu refuses de comprendre. Alors, tu continues, imperturbable alors qu’à l’intérieur tu es une mer déchaînée. « Mes recherches sur ton clan sont… personnelles, et comme tu ne me donnes pas d’infos c’est une raison de plus pour m’éloigner un peu. Pas m’enfuir. » C’est l’une des raisons qui font qu’il faut que tu t’éloignes, mais tu sais que tu t’éloignerais jamais pour ça, surtout que t’aurais pu t’y prendre il y a bien longtemps.